Une véranda peut se définir comme bioclimatique lorsque ses besoins – de chauffage et de climatisation – sont majoritairement couverts par le rayonnement solaire et la bonne circulation de l’air. Une installation qui possède notamment l’avantage d’être à la fois écologiquement et économiquement profitable.

La véranda bioclimatique est écologique

Composée à minima de 20 % de surface vitrée, la véranda bioclimatique capte la lumière et la chaleur des rayons du soleil, puis les stocke pour les transférer dans le logement, par le biais de la ventilation.

C’est ainsi qu’en conjuguant une bonne orientation de la véranda (idéalement vers le sud) et de bons matériaux, la véranda bioclimatique permet d’optimiser la gestion des flux d’énergie, pour offrir le confort d’une pièce où il fait bon vivre toute l’année !

À noter que si l’habitation dispose d’un étage, il est souvent bien avisé d’ajuster la hauteur de la véranda bioclimatique pour étendre ses bienfaits à l’ensemble de la maison.

La véranda bioclimatique est économique

La démarche de conception d’une véranda bioclimatique consiste à construire ou conserver un mur entre le logement et la véranda : en hiver, il sera chargé de diffuser progressivement la chaleur à l’intérieur, tout en constituant une barrière contre le froid extérieur ; en été, via de bons systèmes de ventilation captant la fraîcheur de la nuit, il pourra ainsi atténuer les hautes températures de la journée.

D’une surface d’au moins 20 m², ce type de véranda doit également accueillir des stores ou des rideaux, pour éviter les sensations d’étouffement au plus chaud de l’été et assurer une bonne ventilation de l’air, via des ouvertures possibles sur l’extérieur.

Bien installée, une véranda bioclimatique est susceptible de générer une baisse des besoins en chauffage de 35 %, dans le cadre d’une rénovation, et de 50 % pour un projet neuf.

Pour optimiser l’efficacité de la véranda bioclimatique, sa construction doit notamment prendre en compte – dans sa globalité — sa future situation géographique et climatique et ainsi, établir la meilleure orientation et les matériaux les plus susceptibles de répondre aux principes de ce type d’architecture.