La véranda est caractérisée par sa luminosité et son ouverture vers l’extérieur : la plupart du temps, au minimum deux ou trois de ses murs sont des baies vitrées. Or, pour que le confort soit optimal, il est essentiel de veiller à ce que ce vitrage soit correctement isolé thermiquement. Faut-il choisir un simple, double, voire triple vitrage ? Un choix dicté aussi bien par son usage que par son orientation par rapport au soleil.

L’économique simple vitrage

D’une épaisseur de 6 à 10 mm, le simple vitrage laisse pénétrer dans la véranda 80 % des rayons du soleil. Sa capacité d’isolation est très limitée, même si elle peut être améliorée par la pose de stores ou de rideaux. Très économique, cette solution peut être envisagée dans le cadre de la création d’un jardin d’hiver, si et seulement si une porte isolante sépare la véranda de l’intérieur de l’habitation.

Le traditionnel double vitrage

D’une épaisseur de 20 à 26 mm, le double vitrage offre des performances aussi bien thermiques que phoniques intéressantes. Traditionnellement, les deux vitres sont séparées par de l’air ; or, en le remplaçant par l’argon, l’isolation thermique peut être significativement optimisée. Ce choix satisfait la majorité des usages courants d’une véranda, assimilée à une véritable pièce supplémentaire d’une maison.

Le très qualitatif triple vitrage

D’une épaisseur d’environ 44 mm, le triple vitrage garantit d’excellentes capacités d’isolation, la troisième vitre contribuant fortement à diminuer le coefficient de conductivité. Par contre, comme cela réduit également l’apport solaire, ce choix est privilégié pour des vérandas peu exposées. Enfin, plus lourd que les autres solutions, il nécessite une structure adaptée.

Au-delà des questions d’isolation thermique, le vitrage d’une véranda peut se parer d’imprimés, de motifs uniformes ou multi-relief ou tout simplement se matifier partiellement ou intégralement. Ici, ce n’est qu’une question d’esthétique et de goût personnel.